Blainville, Henri Marie Ducrotay de. (1818). Mémoire sur la classe des Sétipodes, partie des Vers à sang rouge de M. Cuvier, et des Annélides de M. de Lamarck. Bulletin des Sciences, par la Société Philomatique de Paris. 1818: 78-85.
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Blainville, Henri Marie Ducrotay de
1818
Mémoire sur la classe des Sétipodes, partie des Vers à sang rouge de M. Cuvier, et des Annélides de M. de Lamarck
Bulletin des Sciences, par la Société Philomatique de Paris
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M. de Blainville, dans ce Mémoire, après avoir donné une histoire critique de tout ce qui a été fait sur ce groupe d'animaux que Pallas avait parfaitement indiqué dan son Mémoire sur les Aphrodites, mais qui n'a été bien circonscrit que par MM. Cuvier et de Lamarck, entre dans des détails circonstanciés sur l'organisation interne et externe de ces animaux, fort remarquables dans sa manière de voir, parce qu'ou y trouve l'origine des appendices de locomotion, de mastication el même de respiration, tels qu'ils sont, avec quelques modifications, dans tous les entomozoaires, ou animaux articulés. Il regarde, par exempIe, les trachées des insectes aériens comme provenant, pour ainsi dire, des branchies des néreides rentrées et subdivisées dans le corps de l'animal; il voit l'origine des mâchoires d'abord cornées, puis presque entièrement calcaires dans une modification plus ou moins considérable des faisceaux de fibres cornéo-calcaires, faisant partie de l'appendice complexe de chaque anneau de ces mêmes néreides; et enfin les tentacules plus ou moin développés, plus ou moins nombreux qui se trouvent sur le premier ou sur le second anneau, ne sont pour lui qu'une modification du filet tentaculaire de l'appendice complexe, ce qui formera par suile les antennes, C'est d'après ces recherches préliminaires, qu'il traite ensuile de leur classification ou de leur disposition méthodique. Il rappelle d'abord quelles ont été celles proposées par ses prédécesseurs, les noms classiques sous lesquels ils ont été désignés, et qu'il propose de remplacer par celui de Sétipodes, ou mieux de Chétopodes, tiré de ce que tous les animllux qu'il y range ont pour caractère commun d'avoir un plus ou moins grand nombre de leurs articulations pourvues d'un faisceau plus ou moins considérable de soies roides, dorées, cornéo-calcaires.